La qualité de l'eau, un levier de la performance énergétique des installations de chauffage

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Saviez-vous que 1 mm de tartre dans la chaudière, c'est 7% de transfert de chaleur en moins ? A l'heure où les économies d'énergie sont plus que jamais d'actualité, cet article est l'occasion de mettre en lumière quelques bonnes pratiques liées à la qualité de l'eau dans les réseaux de chauffage, aussi bien au niveau de la conception que de l'installation et de l'exploitation. Dans le cas des circuits fermés, notamment de chauffage, aucune règlementation ne fixe de cadre clair. Pourtant, la qualité de l’eau est primordiale pour assurer une bonne performance énergétique du système de chauffage. Dans cet article, voici un aperçu des risques liés à l'eau et des bonnes pratiques à adopter pour assurer longévité, confort et performance énergétique à une installation de chauffage.

Les 3 risques liés à l'eau en circuit de chauffage

En France, 63 % des systèmes de chauffage ont choisi l’eau comme fluide caloporteur. Et on estime aujourd’hui que le chauffage représente environ 60% de la consommation énergétique d’un bâtiment. Il est donc important de comprendre les désordres liés à la qualité d’eau, afin de s’en préserver, et de se donner les moyens de tirer la meilleure performance du système, durablement. Trois risques liés à l'eau sont en effet à noter… et à prévenir :

  1. La corrosion. Elle entraîne des percements en divers endroits de l'installation, du dégagement de gaz et des effets de pile entre les métaux. Que ce soit la corrosion par oxygène, par acidité, galvanique ou bactérienne, les conséquences (fuites, composants endommagés etc.) sont toujours désastreuses pour la performance de l'installation de chauffage et la satisfaction du client.
  2. La boue. Elle résulte de résidus de corrosion ou de phénomènes d’entartrage à froid, de dégradation d’antigels, mais aussi de la prolifération de matières organiques (algues, micro-organismes) ou de contaminations bactériennes (bactéries sulfato-réductrices, ferrobactéries…). L’absence de lessivage de réseaux neufs ou de désembouage en remplacement de chaudière sont également parmi les causes fréquentes de dysfonctionnements. Au-delà des consommations d’énergie, le confort des clients finaux et la durée de vie de l’ensemble des équipements est en jeu. Combinée à la corrosion, même la meilleure chaudière n'y résiste pas longtemps.
  3. Le tartre. C'est un isolant, aux conséquences non-négligeables sur l'efficacité du transfert de chaleur et la consommation énergétique. Avec 1 mm de tartre dans le corps de chauffe, l'efficacité de la transmission de chaleur est réduite de 7 %. La surconsommation énergétique qui en résulte est estimée à 10%. Pire : avec 3 mm de tartre dans le corps de chauffe, cette efficacité est réduite de 18%.
Tartre-efficacité réduite du transfert de chaleur
Boue, corrosion, tartre : l'eau peut avoir des conséquences dommageables au niveau de la performance énergétique du système de chauffage, de la longévité des appareils et de la satisfaction client.

Pourquoi veiller à la qualité d’eau de vos installations de chauffage ?

Diagnostiquer et gérer la qualité d’eau d’un réseau permet de se prémunir d’une baisse des performances énergétiques, surconsommations, dysfonctionnements ou pannes récurrentes. C’est aussi un levier efficace sur la longévité des installations de chauffage et le confort des occupants, à prévoir dès la conception, ou à défaut à la mise en service d’une installation.
Au final, assurer ou rétablir la qualité d’eau d’un réseau est un moyen de jouer à la fois sur le taux de service, le confort, des consommations d’énergie, et la durée de vie de l’ensemble d’une installation. Il s’agit bien de la rentabilité globale de l’exploitation de vos installations de chauffage, autant que de satisfaction client, à même de renforcer la confiance dans la marque et l'installateur.

shema qualite de l'eau

Visuel 2 : les 3 principaux risques liés à la qualité de l’eau et leurs impacts sur la rentabilité des installations de chauffage (crédit photo BWT).

3 bonnes pratiques pour optimiser la performance énergétique de votre système de chauffage

A défaut de règles "légales", intéressons-nous aux bonnes pratiques, qui permettent d'éviter les arrivées de boues, de corrosion et de tartre dans les canalisations des circuits de chauffage.

  1. Dès la conception de la chaufferie: équipés d'un vase d'expansion, d'un pot à boues et d'un dégazeur correctement dimensionnés, vos réseaux seront protégés des phénomènes liés à l’oxygène et aux boues.
  2. A l'installation, un lessivage avant la mise en service, le remplissage en eau (de préférence adoucie), et la limitation des appoints au cours de la vie de l’installation font partie des bonnes pratiques également, relayées par la majorité des fabricants et des textes de référence (ex : Guides CSTBat « Qualité de l’eau à l’intérieur de bâtiments »).
  3. En phase d'exploitation, la mise en place d'un traitement de l'eau par inhibiteurs contribuera au maintien des performances des installations et à améliorer la longévité de l’ensemble des équipements (générateurs, émetteurs, tuyauteries, circulateurs…) en évitant l’apparition de désordres.

En tant que spécialiste des solutions de chauffage et préparation d'ECS pour bâtiments industriels, tertiaires et collectifs, c'est ce que Hoval recommande à ses clients. Dans le nouveau dossier technique de la gamme de chaudières collectives Hoval UltraGas® 2, vous y trouverez une sélection d'accessoires dédiés au traitement d'eau, et notamment le pack complet de traitement de l'eau SoluTECH.

Ce pack inclut :

  • la dose adaptée de nettoyant (lessivage et désembouage),
  • 1 kit d’analyses à envoyer par courrier,
  • un filtre clarificateur magnétique adapté au débit
  • et le juste dosage d’inhibiteur préventif.

Une solution complète, simple à mettre en place, qui palie aux risques principaux sur tous types de réseaux, quels que soient les matériaux, et adaptée à la puissance de votre installation de chauffage.

Pack complet traitement d'eau SoluTECH Hoval

Visuel 3 : le pack complet de traitement d’eau SoluTECH proposé par Hoval, en complément des chaudières collectives au gaz Hoval UltraGas® 2

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Soucieux d'offrir à ses chaudières une longue durée de vie et aux utilisateurs le plus grand confort, Hoval recommande à tous ses installateurs de veiller à la qualité de l'eau qui circule dans les circuits, et propose les outils pour atteindre cet objectif.


Vous souhaitez en savoir plus sur les solutions de traitement d'eau adaptées à votre installation de chauffage ? Envoyez-nous votre demande d’information.


En savoir plus sur la chaudière sol gaz UltraGas® 2 et téléchargez la documentation technique

Redécouvrir ce précédent article de blog sur la conception de chaufferies

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A propos de Hoval

Avec près de 2 200 collaborateurs et 7 usines dans le monde, le groupe familial Hoval, basé à Vaduz au Liechtenstein, fait partie des leaders internationaux dans le domaine des solutions de confort thermique intérieur sur les marchés du résidentiel collectif, tertiaire et industriel. Depuis plus de 75 ans, Hoval procure chaleur, eau chaude et air frais à des sites prestigieux tels que le Palais Windsor, la Cité du Vatican et la tour Burj Khalifa. Le fabricant prend à cœur sa responsabilité à l'égard de l'environnement en proposant des solutions de génie climatique toujours plus performantes, limitant les émissions nocives et optimisant ainsi l’utilisation des ressources.

En France, la marque est présente depuis les années 1960. La Hoval SAS, fondée en 2008, est basée à Geispolsheim (67) en Alsace, et dispose d'une agence avec plateforme logistique à Servon (77) en Ile-de-France. Le réseau SAV est composé de 14 techniciens qualifiés et 9 stations techniques réparties sur tout le territoire.

Auteur
L’équipe Hoval France